Il y a des instants où le ciel s’ouvre comme un livre sacré, où les étoiles murmurent des vérités oubliées. La Nouvelle Lune en Poissons du 28 février 2025 est de ceux-là : un seuil vers l’invisible, une invitation à s’élever au-delà des contours du tangible.
Imaginez un aviateur, solitaire et audacieux, s’élevant au-dessus des nuages. Son avion fend la brume, frôle l’indicible. Il ne sait plus exactement où commence le ciel et où s’arrête son propre esprit. Cet aviateur, c’est nous. Cette traversée, c’est celle de notre conscience, portée par l’énergie éthérée des Poissons.
Les Poissons, dernier signe du zodiaque, portent en eux la somme de toutes les expériences. Ils sont l’océan primordial, là où tout se dissout et renaît. Cette Nouvelle Lune, baignée d’une lumière invisible, nous rappelle que l’humain, lorsqu’il touche les confins de son être, peut développer des capacités insoupçonnées. Intuition aiguisée, inspiration fulgurante, connexion avec des plans subtils… Nous devenons des navigateurs de l’âme, explorant des territoires où la raison cède la place à la vision.
Mais cette traversée céleste ne se fait pas sans turbulence. Cette Nouvelle Lune forme un trigone à Mars en Cancer, insufflant une énergie intérieure puissante, presque viscérale. Mars en Cancer, c’est l’instinct du refuge, la combativité douce mais tenace, la nécessité de protéger ce qui est précieux. Comme l’aviateur qui ajuste sans cesse ses instruments, il nous faut apprendre à manœuvrer nos émotions, à canaliser cette force intérieure qui monte, non pour nous emporter dans des tempêtes incontrôlables, mais pour nous donner l’élan nécessaire.
Parallèlement, le carré à Jupiter en Gémeaux met en lumière une tension entre la vastitude de nos aspirations et la dispersion de nos pensées. Jupiter en Gémeaux cherche à comprendre, à tout relier, à tout expliquer. Mais sous l’influence des Poissons, cette logique peut devenir floue, envahissante, nous entraînant dans un flot d’informations où il devient difficile de discerner ce qui est essentiel. L’aviateur, face aux vents contraires, doit maintenir son cap. De même, nous devons apprendre à ne pas nous laisser emporter par l’excès de possibilités, par cette sensation de survol permanent qui empêche l’atterrissage.
C’est une période idéale pour méditer, capter des messages à travers les rêves, affiner nos perceptions. Les limites entre les mondes s’amenuisent, offrant une occasion précieuse d’intégrer ce qui nous dépasse.
Mais voler trop haut sans ancrage peut nous faire perdre de vue la terre ferme. Cette lunaison nous appelle aussi à un équilibre : comment transcender sans fuir ? Comment accueillir les révélations du ciel tout en restant bien arrimé à notre réalité ?
Le couronnement est là : la véritable maîtrise réside dans cette capacité à danser entre les mondes, à incarner dans notre quotidien ces lumières captées dans l’invisible. Nous ne sommes pas seulement des rêveurs errants dans les nuages. Nous sommes des aviateurs conscients, capables de naviguer entre la matière et l’éther, entre la raison et l’infini.
Cette Nouvelle Lune est une invitation. Accueillez-la comme un passage vers une compréhension plus vaste de vous-même. Montez dans l’avion, laissez les vents stellaires vous porter, et découvrez ce qui vous attend au-delà des nuages. Mais surtout, une fois là-haut, saurez-vous distinguer ce qui doit être ramené sur terre et ce qui doit être laissé au vent ?
Prenez soin de vous
Gregory pour Astrolunosis
Les notes suspendues de F Major évoquent le vol incertain de l’aviateur dans les nuages. Chaque touche de piano semble flotter entre deux mondes, comme cette Nouvelle Lune en Poissons qui nous invite à transcender les limites du tangible. Entre intuition et perte de repères, cette musique accompagne la quête intérieure : saurez-vous écouter ce qui se murmure dans le silence entre les notes ?